Samedi 28 septembre 2019

 

Ce ne fut pas une grande épopée en des terres lointaines, comme Jean-Pierre sait si bien nous en faire la narration. Juste une journée sur la Sèvre Niortaise, cinq pêcheurs sous la houlette de Gilles Daverdon, Guide de pêche et membre de notre club.

 

8 heures ! tout le monde est au rendez-vous sur la place d’un petit village perdu dans le marais, aussitôt direction les bords de Sèvre où nous attendent, du moins en sommes-nous persuadés, de nombreux black-bass prêts à se jeter sur tout ce nous leurs avions concocté durant les heures passées à l’étau.

bb19-1

Arrivée en fanfare, avec des chasses qui éclatent un peu partout le long des herbiers, les poissons sont bien là. Rapide briefing, chacun enfile sont Waders et monte sa canne, jusque-là rien d’inhabituel, mais pour pêcher dans cinq mètres d’eau, une seule solution il nous faut une embarcation, le Float-tube est tout indiqué. Gérard et moi-même disposons de notre propre équipement, le club en possède un également autrefois dédié à la mise en place des cibles sur l’eau, mais auquel, depuis quelques, temps il arrive de servir pour la pêche, quoi de plus normal ? Gilles, professionnel prévoyant, fournit les équipements manquants.

bb19-2

Mise à l’eau pour tout le monde et cours rapide de manoeuvre de cette drôle de bouée pour les débutants. Gérard parti le premier se retrouve bloqué sur place, tournant en tous sens sans avancer, comme retenu par un cordage invisible. Je vous passe les détails de ses commentaires. Après quelques minutes, il parvient à retrouver sa mobilité alors que ressort de sous sont float-tube la bouée de mouillage qu’un… (censuré !) avait négligemment laissé là.

 

Retour aux choses sérieuses, Gilles répartit notre petit groupe sur les spots qu’il connaît parfaitement, avec quelques conseils sur la bonne manière de prospecter et les couleurs qui marchent. Quelques tâtonnements, poppers ? streamers ? profondeur de pêche ? animation ? Puis les premières tapes et les premiers poissons. L’effervescence des chasses du petit jour pouvait inciter à pêcher la surface, mais le calme apparent qui succéda fit la part belle aux streamers légèrement lestés, animés au plus près des berges et sous les branches.

 

À midi, contrat rempli pour notre guide comme pour les pêcheurs, puisque tout le monde avait pris du poisson. Pas de temps pour un repas gastronomique, mais quand même un bon casse-croûte précédé de deux doigts de Whisky irlandais.

bb19-3

Le matériel est rapidement chargé dans les voitures et nous remontons un peu plus haut sur la rivière. Si le contrat imposait l’utilisation du fouet le matin, il avait été décidé de laisser le choix de la technique l’après-midi. Jean Pierre nous ayant quittés, nous restions cinq sur l’eau. Gérard et Jean-François persistant à la mouche, malgré un vent qui avait forci. La pêche à l’ultra léger avec des petits leurres souple s’avéra la plus productive, au point de convaincre Patrick de la nécessité de revoir son équipement plus trop au goût du jour, cependant que Jean-François troquait son fouet pour un petit cure-dent prêté par Gilles, seul Gérard refusa de damner son âme de moucheur, alors qu’il nous a déjà avoué bien pire !

 

Pas de coup du soir, après une journée bien remplie, la fatigue et les crampes, vers 18 heures, personne ne refusa de sortir de l’eau. Encore quelques considérations sur la pêche, puis la route du retour, avec l’idée de remettre ça à la prochaine occasion.

 

Des poissons pour tous tout au long de cette journée, pour certain l’initiation au float-tube et une mise en évidence de la complémentarité de la mouche et des leurres dans certaines circonstances.

 

À très bientôt pour nos nouvelles aventures sur la magnifique Dordogne.

 

Jean Luc

 

PS : Par pitié, pas un mot au président pour la pêche au leurre ! son courroux pourrait être terrible !!!